|
|
| Le monde réel [ Pv Laÿla ] | |
| | Auteur | Message |
---|
Kazuki Sôma Elfe d'Ernam
Nombre de messages : 12 Age : 35 Localisation : Dans la Lune Pouvoir : maitrise du temps Date d'inscription : 09/01/2008
Feuille de personnage Energie: (460/1000) Niveau: 1 Experience: (50/500)
| Sujet: Le monde réel [ Pv Laÿla ] Mar 15 Jan - 0:32 | |
| Jamais une montagne n’avait été aussi belle que la montagne Tirsien en hivers. Tout était blanc : la montagne que la neige recouvrait entièrement, les arbres et les flancs se voyaient à peine sous ce manteau hivernal. Le ciel et le soleil avaient revêtus leur couleur la plus pale, se ralliant à celle du paysage. Pourtant une tache sombre venait perturber cette blancheur irréelle. La tache avançait lentement. Un pas. Deux pas. Trois pas. Malgré sa lenteur, Kazuki avançait d’un pas décidé. Ses jambes s’enfonçaient dans la neige jusqu'à la moitié de son mollet mais, elle ne semblait pas le remarquer. Tout comme elle ne remarquait pas le vent froid qui soufflait, s’engouffrant sous ses vêtements légers et soulevant gracieusement sa chevelure. A ce moment précis, on pouvait apercevoir la petite cicatrice de son front. Si Kaz avait été la, elle aurait tout fait pour cacher ça. Elle détestait la montrer, elle détestait en perler ou même d’y penser. Cette cicatrice était son secret, sa honte à elle. Un secret n’était pas fait pour être partagé, en tout cas c’était ce qu’elle pensait pourtant, elle l’avait dit à quelqu’un. Elle ne le regrettait pas, son confiant n’était plus la. Il lui manquait mais au moins son secret est bien gardé, les morts ne parlent pas : c’était son opinion. Le froid était intense en altitude cependant, Kaz ne portait qu’une tenue très légère. Son blouson noir ouvert, flottait dans son dos, à cause des bourrasques. Cela révélait ainsi sa silhouette marquée par une taille très fine. Elle cachait ses mains dans ses poches, non pas à cause du froid mais, plus par habitude. Un pas. Deux pas. Trois pas. Kazuki n’était pas la, ses jambes se mouvaient sans qu’elle en ait conscience. Là bas elle marchait aussi. Là bas… dans son monde à elle, dans sa forteresse, son armure, qu’elle persistait à renforcer, au fil des années. Kaz ne cessait de le rendre plus fort depuis… depuis qu’Il n’était plus. Le monde réel l’avait trop blessé pour qu’elle puisse sortir de sa torpeur par elle-même, de revenir.
Rouge. Blanc. Noir. … Les couleurs changeaient inlassablement. Dans son monde il n’y avait rien, pas de maison, ni d’arbre, ni d’être vivants d’ailleurs. Il n’y avait qu’elle, elle et ses images. La jeune elfe marchait parmi elles, elle voulait être vue, elle avait besoin d’être vue d’elles. Ses images avait un sens, elles représentaient quelque chose : des personnes. Ses parents et ses frères adoptifs, toute la famille Sôma et « Lui », tous suivaient le déplacement de Kazu de leur regard vide. Kazuki ne les touchait jamais de peur de les voir disparaître. Ils n’étaient bien sur que de pales copies sorties de ses souvenirs mais, cela lui suffisait.
-C’est maintenant que vous me regardez, hein !!! Vous faites moins les fières !!! Ha ha ha ha ha ha ha !!!! Vous ne m’avez jamais regardés et bien maintenant… REGARDEZ-MOI ! VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT DE ME QUITER DES YEUX ! JE SUIS LA, J’EXISTE ! J’existe, j’existe, j’existe…
Elle hurlait à l’intérieur d’elle, leurs lançant des regards emplis de colère. Puis elle croisa Son regard, si doux, si tendre, comme celui d’autre fois. La colère de son regard fut remplacée par une infinie tristesse. L’elfe tendit une main tremblante vers le jeune homme puis, la laissa retomber.
-J’existe ! Tu le sais toi, que j’existe ! Dis leur, dis leurs que je suis la. Je veux qu’ils me regardent !
Kaz parlait d’une voix suppliante mais, il continuait à la fixer en silence. Elle se détourna de lui, il était la seule personne que Kazu n’avait pas envi de voir ici.
Le temps pour la jeune fille de fermer et d’ouvrir les yeux, les images avaient commencés à disparaître. Elle savait se qui allait se passer. Non. Non. Non Elle ne voulait pas.
-Vous n’avez pas le droit ! Non ne partez pas ! NON, vous ne pouvez pas…
Kez paniquait, sa voix et ses mains tremblaient. Non, elle le répétait sans cesse. Non. Non. Non. Tous disparaissaient, détournant leur regard d’elle. Elle revenait dans le monde réel. Le paysage environnant, qui n’était jusqu’alors qu’une image parmi tant d’autres, se précisait, devenant de plus en plus net.
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!!
Elle tomba à genoux, se tenant la tête de ses poings. Kazuki n’avait pas envi d’être la, elle détestait cette réalité. Elle ferma les yeux pour se calmer et retrouver ses esprits. La jeune elfe était de nature calme mais, les retours étaient toujours difficiles. Elle rouvrit enfin ses yeux clairs, observant les alentours. Blanc, blanc, blanc, tout était blanc, tout était parfait d’une beauté irréelle. Kaz n’aimait pas la perfection, qui contrastait trop avec son imperfection à elle, même si la jeune fille était d’une grande beauté. La neige était impeccable, scintillant, tout comme ses cheveux, sous le soleil hivernal. L’elfe n’aimait pas cet endroit, trop parfait à son gout. Elle se releva essayant de piétiner tout ça mais, le vent, trop fort, effaçait ses traces de pas au fur et à mesure. Elle s’assit alors dans la neige et sorti un petit couteau de sa botte. Calmement, Kazu se coupa la paume de la main puis, attendit qu’un peu de sang s’écoule de sa blessure. Elle referma ensuite ses doigts sur celle-ci, pour ne laisser couler dans la neige qu’un petit filait de son sang. Une tache rouge pale vint perturber la blancheur immaculée de la neige. Satisfaite, elle se releva, s’appuyant par terre pour s’aider de sa main et continua sa route, laissant derrière elle une tache sanglante, comme imprimé, de sa main.
Kazu réfléchissait aux événements passés, avant qu’elle ne se referme. Elle avait vu une jeune femme : Ernam. Kaz fut comme attirée par cette personne. Ne sachant d’où cela lui venait, elle sut qu’elle allait servir cette jeune femme. Elle ne lui avait pas parlé, elle ne savait même pas si la jeune femme l’avait vue. Tout cela lui importait peu, elle n’avait qu’une seule certitude, cette femme l’attirait comme un aiment. Kaz s’installa sur la branche d’un arbre pas trop mouillé, regardant devant elle pensivement. Son monde lui était fermé pour le moment. | |
| | | Layla Elue d'Inalia, mémoire perdue...
Nombre de messages : 125 Age : 32 Localisation : Pourquoi, on me demande ? Emploi : Elue d'Inalia Pouvoir : Inalia : soigner les blessures, rendre la vie, contrôler la nature... Race : Mi Elfine Mi Katz Date d'inscription : 09/11/2007
Feuille de personnage Energie: (435/1000) Niveau: 10 Experience: (430/500)
| Sujet: Re: Le monde réel [ Pv Laÿla ] Mer 16 Jan - 1:04 | |
| Les ailes se déplient, ça change des bras qui, d'habitude, parcourent mon corps, ballants, pendants stupidement dans le vide, totalement inutiles. Des ailes, au moins, c'est utile. Ca permet de survivre, de s'évader au loin. Aller là où personne ne peut aller, sur les plus hauts sommets du monde, voir les plus beaux paysages. Se percher près d'une faille gigantesque, se retrouver au dessus mais sans y tomber. Pouvoir observer le fond, sans crainte de s'y retrouver, mort, son cadavre éparpillé en plusieurs morceaux aux quatre coins des abysses. Personne ne souhaite ça, personne. Et personne ne le souhaite pour personne.
Plus j'avance dans la vie, plus je me rends compte que je ne suis personne. Même si, malgré tout, je ne compte en rien, pour personne. Je ne représente rien, même pour ma famille, pour qui je ne suis qu'un bon parti vu mon statut. Mais non… Un jour, quelqu'un m'a chanté un doux refrain. Sur un air triste au piano, je ressentais alors toutes ces choses qui débarquent en moi lorsque je pense à cela.
" …Personne n'est personne Personne non personne… On est toujours quelqu'un pour quelqu'un… Personne n'est personne Personne sans personne… Ca n'existe pas, Non, ça n'existe pas…"
Depuis, touchée jusqu'au plus profond de mon cœur par cet air envoûtant, je me suis mise dans la tête que je n'étais personne pour personne… Mais si je ne suis personne, alors je suis tout de même quelqu'un. Personne est quelqu'un. Seul un être tombé dans l'oubli et perdu des mémoires ne peut prétendre être réellement personne. Ce n'est qu'un air que je me donne. Une envie soudaine de dire ça. Personne… Je sais que je ne représente rien, pour personne. Pour la population, je suis " l'Elue d'Inalia " quelle importance ?! Ce n'est qu'un nom ! Ce ne sont que des pouvoirs ! Rien de plus ni de moins. Alors comment décider si l'on est réellement personne… Ou alors si, en fait, quelque part dans le monde, quelque nous attend, tapit dans l'ombre d'un oubli profond, caché dans le noir d'une rencontre future, mais quand… ? Qu'est-ce qu'on sait de la vie… Quand la notre commence. Qu'est-ce qu'on sait de l'amour ? Que ça viendra un jour mais un jour, ça sera quand… Seulement la vie s'éloigne de nous, alors que la mort se rapproche avec discrétion et allégresse. Dans notre dos, pour un jour nous attaquer par derrière. Et nous prendre dans ses longs bras doux, avant de montrer la douleur qui suivra. Et alors… Ce n'est qu'une traître, la mort. Elle ne mérite pas de pouvoir nous avoir auprès d'elle, pour satisfaire sa soif de souffrance. Elle se nourrit de nos âmes, elle prend nos cœurs encore fumants et s'en délecte pendant que nous nous dirigeons lentement dans le corridor de l'enfer, pour finir sa vie avec le feu et le malheur. Et la solitude… Il y a plein de gens, dans ce monde inconnu. Plein de gens comme nous, mais… Pourquoi la mort est-elle reliée à la solitude ? On ne meurt pas seul… A moins que… Sa dernière heure, on la fait seul… Je me souviens de cette phrase, je me souviens de mon père me la répétant lorsque je n'étais qu'une enfant. Evidemment, je me suis toujours demandée comment je m'en souvenais. Mais, cette phrase ayant été prononcée par son père, elle l'avait toujours jugée stupide. Son père mourrait seul, il ne méritait pas d'être accompagné.
Encore une fois, j'eus l'impression que mon avenir était tout tracé, pour moi, par quelqu'un d'autre. Mon destin, tellement prévisible, était inscrit dans le grand livre de l'histoire de tous pouvaient consulter. Alors, je me rechantai la chanson. Cherchant quelque chose de précis. Quelque chose pour me prouver que je me trompais. Depuis ce jour d'automne où, quelques mois après mon retour, ma mère s'était suicidée en laissant juste un mot en disant " Personne n'est personne… Je ne suis plus… Désolée… ". Bien que je soupçonne toujours un meurtre… Alors, la dernière phrase me revint en mémoire…
" Personne n'a d'avance un avenir tracé… "
Etrange… Ca me rappelle quelque chose… Cette phrase m'était toute destinée. J'observais alors autour de moi… Continuant mon petit bout de chemin en solitaire, chantant à pleine voix dans le ciel bleu la chanson qui avait bercé mon enfance.
Mais la vie nous sourit, alors pourquoi y penser. J'ai toujours ces ailes, si blanches et si belles. Je vis toujours avec elles accrochées dans mon dos, elles font parties intégrante de moi, et, sans elles, je me sentirai privée de liberté. Je ne peux imaginer la vie sans elles. La vie sans ailes… Impossible. Alors, je continue d'espérer, toujours un peu plus, de pouvoir enfin vivre ma vie normalement, sans être obligatoirement surveillée par n'importe qui. Je veux être libre. Seulement libre. Sans aucune contrainte. Sans être obligée de sortir la nuit pour visiter les montagnes les plus hautes d'Alnaiva, dans le Royaume Tirsien. Il suffisait alors de voler, voler et voler encore vers l'Ouest, sur plusieurs kilomètres. Déployer ses ailes, Maya à mes côtés. Heureuse d'être enfin libérée de toutes ces horribles contraintes. J'ai l'impression d'être une véritable princesse. Et je déteste ça. Rien que d'imaginer chaque place publique portant une statue à mon effigie comme Bélazael me rend malade. Quelle horreur de se voir partout sur les places et dans les rues marchandes. Rien que d'y penser, j'avais envie de tout plaquer, de partir loin, quitte à abandonner mes fonctions d'Elue. Je préfèrerai m'en aller, rester vivre dans le désert Blanc pour toujours. Tellement de nouvelles choses à explorer ! Ca me prendrait toute une vie… Et, justement, je ne l'ai pas. Voilà le véritable problème ! Je n'ai pas de vie, je n'ai de temps à moi, il faut toujours que je sois là pour aider les autres. A croire que ces pouvoirs sont une véritable malédiction ! Un poison que je suis obligée de garder en moi pour ne pas contaminer les autres… Mais, si un jour, je meurs de ce poison, qui prendra les reines ? Qui dirigera cet Yrd ? Qui s'empoisonnera la vie comme je l'ai fait pour sauver tout un peuple ? Personne, sûrement. Et là, Les Inaliens seront bien perdus ! Ils ne sauront pas quoi faire et, au final, un autre homme prendra ma place, mourra dans les mêmes conditions, et ce cercle vicieux continuera d'existé sans se refermer… Pourquoi ?! POURQUOI ?!
Dans les airs, alors qu'il n'y avait que de la neige à perte de vue, j'hurlai dans les montagnes. L'écho produit dura, et dura encore, pendant plusieurs minutes.
" POURQUOI ?! "
Effrayée par ma propre voix, je laissai mes larmes se perdre tranquillement dans la poudreuse, quelques centaines de mètres plus bas, et je continuai mon escapade de pensées et de nature… Mais, soudainement. Sans vraiment comprendre ce qui se passait, un autre écho me répondit.
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!!
Ce cri… Presque inhumain, ne me rassura pas. Il se répercuta dans les parois rocheuses et revint dans mes oreilles à la façon d'un véritable diapason. De plus en plus faible, mais de plus en plus retentissant. Brisant les tympans. Je piquai en vrille, descendis rapidement vers la source de ce hurlement monstrueux. La flèche blanche tombait presque. Je chutais, jusqu'en bas. J'atterris avec douceur pour éviter de me crasher. Alors, la vue que j'aperçus était splendide. Au bord d'une paroi rocheuse, je vis, au loin, le soleil se lever. Dispensant ses rayons or et rose par delà la neige. Explosion cristalline. Les reflets brillants de cette couche éphémère offrait une vision irisée et magnifique. J'aurais pu passer des heures à l'observer. Admirant avec fierté ce panorama où la solitude qui me tenait tant à cœur était présente avec moi, comme seule compagne. Exceptée Maya. Evidemment.
Je me levai, puis je me dirigeai vers l'origine du hurlement. Je trouvai alors une jeune fille allongée dans la neige, qui semblait désespérée. Je m'approchais. Mon instinct me dictait de continuer, comme si, poussée en avant par une force étrange, je n'avais d'autre choix que de venir en aide à cette pauvre personne qui souffrait. Elle attendait quelque chose, assise dans la neige comme ça ?! Sans doute… Mais quoi… ?
Elle tourna la tête. Elle avait du m'entendre. Je ne m'étendrais pas, je dis simplement…
" Je… Je ne te veux pas de mal… Mais… Tu vas bien ? "
L'air franchement inquiet, je continuais d'observer cette jeune femme qui, assise dans la poudreuse, sortait lentement d'une torpeur apparemment longue…
[ Pas extra du tout, désolée… J'ai édité, je n'aimais pas du tout mon autre post, j'ai rajouté quelques trucs, mais c'est toujours pas terrible... ] | |
| | | Kazuki Sôma Elfe d'Ernam
Nombre de messages : 12 Age : 35 Localisation : Dans la Lune Pouvoir : maitrise du temps Date d'inscription : 09/01/2008
Feuille de personnage Energie: (460/1000) Niveau: 1 Experience: (50/500)
| Sujet: Re: Le monde réel [ Pv Laÿla ] Dim 20 Jan - 20:07 | |
| Kazuki était de mauvaise humeur, elle venait de quitter son monde. Non qu’elle l’ait voulue, c’était juste comme d’habitude, forcé de revenir, par son subconscient peut être, qui ne voulait pas voir la folie de la jeune fille grandir. Elle était donc la, avançant, la tête dans la lune, sortant de son brouillard. Sa mauvaise humeur ne transparaissait jamais sur les traits de son visage, Kaz avait toujours son air lunatique et indéchiffrable. Elle découvrait le paysage environnant qui, qui ne fut qu’une image pendant très longtemps. Elle marchait sur une route qui bordait une rivière. Le vert émeraude de celle-ci scintillait sous le soleil couchant.
*Encore une splendeur de ce monde ! …. Une perfection !*
Kazu lança un regard plein de mépris à la rivière. Voir ça maintenant, non, elle ne voulait pas, cette perfection l’étouffait, elle n’aimait pas les choses trop parfaites. La jeune elfe se pencha pour ramasser un petit caillou et le lança avec rage dans l’eau. Plouf ! La surface de l’eau qui n’était jusqu’alors que paix et tranquillité, fut troublé par de petites vagues en forme de cercles qu’avait créé le caillou. On aurait dit que la rivière frissonnait, comme troublée dans son sommeil. De l’autre coté de la route, un champ de coquelicots s’étendait à perte de vu. Kaz aimait cette fleure rouge, belle et fragile qui poussait la insouciante, caressée par une légère brise de vent. La jeune fille la sentait aussi, elle aimait le vent. Il était si libre, allant ou bon lui semble, rendant toute chose vivante, perturbant le calme plat de la vie. Il était présent partout, senti de tous, alors qu’elle, elle n’était qu’une chose insignifiante, invisible aux yeux des gens. Ça a toujours était comme ça. En face, Kazuki apercevait les premières maisons d’un village. Elle soupira, n’ayant pas vraiment envi de voir du monde mais, exténuée par le voyage il fallait qu’elle se repose. Sa seule consolation était le soir bien avancé, il n’y aura que très peut de monde dans les rues. Elle ralenti l’allure instinctivement, à l’approche la première maison. Les lumières étaient allumées dans toutes les habitations, elle entendait par ci et par la des éclats de voix, des rires de familles heureuses. Kaz eut un frisson, elle détestait cette ambiance. C’était surement l’heur du diné, un repas en famille… beurk ! Plongée dans ses pensait elle n’entendit pas que quelqu’un s’était approché d’elle.
-La terre est elle belle vue de la lune ?
Kazu sursauta et s’en voulue d’avoir baissé ainsi sa garde et s’être laissée surprendre. La question avait était prononcé par une voix masculine, sur un ton amusé. Elle était agréable chaude, accueillante, jamais personne n’avait parlé a la jeune elfe de cette façon. Non, jamais personne ne lui avait parlait, a part sa famille, c’était il y a longtemps. Elle tourna la tête en direction de la voix. Un jeune elfe se tenait la, la regardant avec ses yeux moqueurs et amusés. Il avait un visage fin, avec des yeux très expressifs ou elle ne lisait aucun mépris à son égard. La jeune fille ne voyait que ça, son regard, perçant et sincère. Des cheveux châtains encadraient son visage angélique qui affichait un beau sourire. L’elfe était plus grand qu’elle d’environ vingt centimètres, d’une carrure athlétique. Devant l’air surprit de Kaz, le garçon éclata d’un rire sonore, cristallin. Kazuki fronça les sourcils, se détourna de lui gênée et continua sa route.
-Attend !!! Excuse-moi ! Je ne voulais pas te blesser !
Il la rattrapa en deux grande foulés, toujours son sourire aux lèvres.
-C’est juste que tu étais très marrante avec ton air lunatique ! Je n’ai pas pu m’empêcher de te taquiner. Aller, fais pas la tête, je retire se que j’ai di. Je me présente, je m’appel Tsu !
Devant son sourire gêné et son regard suppliant, la jeune fille hésitait entre l’énervement et l’indifférence. Mais ce fut la surprise qui l’emporta, elle balbutia une réponse.
-Ah… heu… Moi c’est Kazuki !
-Enchanté de te connaître ! Je peux t’appeler Kaz ou non encore mieux, Kazu ! Wé c’est ça, ce surnom est aussi mignon que toi !
Elle haussa les épaule, signe qu’il pouvait l’appeler comme il voulait, elle s’en fichait. Tout d’un coup toutes choses qui l’entouraient se mirent à tourner puis plus rien. Une agréable odeur de nourriture vint titiller ses narines, Kazuki ouvrit les yeux doucement, se demandant ou elle était. Elle était allongée dans un lit. Un lit ? Elle se redressa brusquement, ouvrant complètement les yeux, pour retomber quelque secondes après sur l’oreiller.
-Hé ! Vas doucement ! Deux jours de sommeil perturbent l’équilibre. Fais des gestes moins brisques et ça ira mieux !
Encore cette voix, elle est trop chaleureuse pour être réelle ! Puis son visage prit une expression de surprise. Elle se redressa doucement dans le lit pour se tourner vers le garçon, ce n’était pas une hallucination. Tsu était bien la, la regardant avec un sourire moqueur aux lèvres.
-Deux jours ?
Il hocha la tête positivement.
-Tu m’as fais super peur en t’écroulant comme ça ! Cela fait combien de temps que tu n’avais pas dormi ?
Kazuki haussa las épaules, elle ne le savait pas. Lorsqu’elle était dans son monde, elle perdait la notion du temps. Son regard se porta sur la table, elle était mise pour deux.
*Attend-t-il quelqu’un ?*
Comme pour répondre à sa question il l’invita à s’installer.
-Viens manger tu dois avoir faim !
Kazuki ne se fit pas prier. Le sourire de Tsu, sa bonne humeur rendaient la vie à Kaz. Avec lui, elle se sentait bien, oubliant peu à peu son monde, ses problèmes. Ils étaient devenus amis puis beaucoup plus. Des mois passaient, Kaz vivait toujours chez lui, elle était souriante, radieuse. Ça ne pouvait durer, elle n’était pas assez chanceuse pour que ça dure. Un soir, il lui offrit le collier qu’elle devra porter à jamais et dont il avait gardé la clé.
-Comme ça jamais tu ne m’oublieras !
Il lui dit ça d’un ton grave, un ton qu’elle ne lui connaissait pas. Puis il disparut. Dans la lettre qu’il lui avait adressait, il parlait d’une maladie, il allait mourir sous peu et ne voulait pas qu’elle le voie.
-AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!
Elle hurlait son désespoir.
Kazuki venait de tomber, de la branche sur laquelle elle s’était installée. Elle s’était endormi, ce rêve, il fallait qu’elle rêve de lui. Elle s’assit tout en essuyant son visage couvert de neige. Quelqu’un s’était approché, une jeune femme. Elle semblait inquiète, le pourquoi échappait à Kazu. Cette femme si belle dégageait une telle douceur, qu’il ne lui était pas nécessaire de préciser qu’elle avait de bonnes attentions. Kazuki la regarda sincèrement surprise.
-Est-ce que je vais bien ? … Peut être ! … Non je ne crois pas. Qu’est ce que ça veut dire aller bien ? Je ne suis pas blessée, si c’est ce à quoi tu fais référence.
Pourquoi cette jeune femme s’inquiétait elle pour elle ? Etait ce de la pitié ? Pourquoi cet air mélancolique ? Tant de questions que Kaz ne pouvait poser, intimidée par cette personne, ce qui était très rare.
[Désolé c’est vraiment minable mon post, je n’avais vraiment pas d’idée ! ] | |
| | | Layla Elue d'Inalia, mémoire perdue...
Nombre de messages : 125 Age : 32 Localisation : Pourquoi, on me demande ? Emploi : Elue d'Inalia Pouvoir : Inalia : soigner les blessures, rendre la vie, contrôler la nature... Race : Mi Elfine Mi Katz Date d'inscription : 09/11/2007
Feuille de personnage Energie: (435/1000) Niveau: 10 Experience: (430/500)
| Sujet: Re: Le monde réel [ Pv Laÿla ] Sam 9 Fév - 17:27 | |
| [ Qu'est-ce que tu racontes, il est super ton post ! Et vraiment désolée du retaard... ] " Personne n'est personne Personne non personne… " Oui, on a compris ! " On est toujours quelqu'un pour quelqu'un… " J'ai COMPRIS ! " Personne n'est… " ARRETE !!!!!!!!!!! La voix se tut. Soudainement, comme si mon cri l'avait effrayée. Jamais je n'aurais du commencer à chanter cette chanson, maintenant elle va me poursuivre comme m'a poursuivie la mort de ma mère durant toutes ces années. Je revois encore son visage dans mes pires cauchemars. Je ne sais pas, je ne sais plus, je doute de mes forces. Suis-je incapable de continuer ainsi ? Dois-je vraiment faire comme si de rien n'était sans arrêt pour ne pas tarir mon image ? Et puis, cette image, quelle importance a-t-elle réellement ? Après tout, je m'en fous de ce que les gens pensent de moi. Complètement, même. Mais, dans mes rêves… Enfin mes cauchemars, tous ces cauchemars… Je ne peux pas. Je ne peux plus… *** Les yeux clos. Fermés sur un monde inconnu. Fermés sur mon monde. Mes peurs. Mes cauchemars. MON cauchemar… *** Images qui défilent, lentement, voire même trop lentement… J'appréhende l'Image. Je ne veux pas la revoir, pas une nouvelle fois. Je l'ai déjà trop vue. Je la sens qui s'approche. Je vois la dispute entre ma mère et Ael'. Je vois les gestes. J'entends les paroles. Ces paroles si blessantes que ma sœur a prononcé. Elle ne voulait pas ça. Je le sais. Mais elle a dit les Mots à ne pas dire. Je revois le visage de ma sœur. Affolée. Elle entre dans la chambre en trombe. Le teint pâle. Je la regarde. Affolée. Elle s'approche de moi. Ses yeux se révulsent. Elle tombe. Je cours, dans le couloir. J'ai peur. Très peur. L'Image. Je la vois, elle arrive. L'eau, d'abord. Sa couleur ensuite. Le sang. Le visage de ma mère. Le poignard… *** " Noooooooooooooooooooooon !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! "*** J'ouvre les yeux sur cette jeune fille, face à moi, en train de parler. Parler… De dos ? Je comprends qu'elle ne s'adresse pas à moi, alors je continue de regarder autour de moi. Les paysages alentours donnent envie de partir, de s'envoler. Tout n'est que désolation, les arbres rachitiques, si l'on peut encore parler d'arbre, sont tout recouverts de givre, ce qui leur donne un air triste et désespéré. Je ferme les yeux, autant voir le noir. Ce paysage désespérant ne me donne pas envie de rester. Seule cette jeune fille étrange devant moi me pousse à ne pas bouger. Elle semble tellement triste, tellement solitaire que je ne peux m'empêcher de rester face à elle, sans espérer plus qu'un simple regard. Alors, elle ouvre lentement les yeux, laissant couler une larme, unique. Elle dit, d'une voix peu rassurante. " Est-ce que je vais bien ? … Peut être ! … Non je ne crois pas. Qu’est ce que ça veut dire aller bien ? Je ne suis pas blessée, si c’est ce à quoi tu fais référence. "Je la regarde, compatissante. Elle n'a pas compris, à moins qu'elle l'ait fait exprès, ce qui m'étonnerait quand même. Alors, je plonge mes yeux dans les siens et, avec gentillesse, je réponds. " Je ne faisais pas allusion à cela, et tu l'avais parfaitement compris… "Silence… " Dis-moi ce qu'il t'arrive, si ça peut te libérer un peu. " | |
| | | Kazuki Sôma Elfe d'Ernam
Nombre de messages : 12 Age : 35 Localisation : Dans la Lune Pouvoir : maitrise du temps Date d'inscription : 09/01/2008
Feuille de personnage Energie: (460/1000) Niveau: 1 Experience: (50/500)
| Sujet: Re: Le monde réel [ Pv Laÿla ] Jeu 10 Avr - 14:20 | |
| TRAITRESSE ! Traitresse ! Pourquoi était elle apparue ? Pourquoi ? Pourquoi ? Elle voulait la dévoiler, montrer à quel point elle était faible. C’est ça ? C’est ça !
Kazuki n’avait rien pu contrôler, elle était apparue toute seule. Froide, magnifique, brillante et tellement triste. La jeune femme aurait voulue l’effacer, effacer le moment de son apparition mais, n’y arrivait pas. Ses mains tremblaient légèrement. L’elfe était impuissante, incapable de se concentrer, d’utiliser son pouvoir. Dans son monde ça ne serait jamais arrivé. Elle était maitresse d’elle même, maitresse de ses émotions. En dehors, elle n’était rien. Insignifiante, la jeune femme ne pouvait même pas retenir une simple larme… Elle avait roulé sur sa joue, rendant Kaz transparente aux yeux de cette personne. Cette traitresse l’humiliait devant Elle.
Détourner les yeux. C’était la seule idée qui lui vint à l’esprit ! Non… Ce n’était pas son genre. Malgré les difficultés, elle n’avait jamais baissé les yeux. Son regard franc et droit était la seule chose qui lui restait, elle n’allait pas l’abandonner maintenant. Cette larme pouvait être due au froid, elle ne signifiait rien ! Elle n’était rien ! Rien du tout et en aucun cas une faiblesse. Rassurée, Kazu passa le dos de sa main sur sa joue pour l’effacer entièrement, effacer la trace humide laissée par celle-ci.
…
" Je ne faisais pas allusion à cela, et tu l'avais parfaitement compris… "
Qu’en savait-elle ? Kazuki était si transparente que ça ? Oui, c’est vari, elle avait compris. Aller bien… Non, elle n’allait pas bien. La jeune fille ne voulait pas être la, elle voulait retourner dans son monde, la ou elle se sentait en sécurité mais, elle ne pouvait pas, condamnée à rester dans cette réalité. Il y avait trop de détails, des choses inconnues : la brillance de la neige, sa blancheur immaculée, ces arbres… morts. Un paysage d’une irréelle beauté et puis Elle…
Grande, belle, douce et gracieuse, elle se tenait la, en face de l’elfe, la regardant ave un regard compatissant. Elle devinait ses douleurs, sa solitude. Kaz n’avait pas l’habitude d’être ainsi mise à nue. Qu’attendait cette personne d’elle ? Kazu se mit lentement debout puis, leva son visage vers Elle. La jeune femme était plus grande que Kazuki qui, se senti encore plus insignifiante qu’elle ne l’était déjà. La jeune femme était impressionnée par la présence que dégageait cette personne. Qui était-elle ?
" Dis-moi ce qu'il t'arrive, si ça peut te libérer un peu. "
La libérer ? Elle eu un rire amère. Tant qu’elle sera Kazuki, cette personne insignifiante, rien ne pourra la soulager, même pas Elle.
-Penses tu que te remplir la tête des problèmes des autres pourra t’aider à oublier les tiens ? Tu es naïve !
La voix de la jeune fille se fit froide, dure distante ! Elle ne l’avait pas fait exprès ! Cette femme ne cherchait qu’à l’aider. Elle s’en voulue. Lorsqu’elle reprit la parole, Kazuki adopta un ton plus doux, plus posé.
-Te cacher derrière la douceur de tes traits ne sert à rien… D’habitude je ne suis pas bonne lectrice pourtant je vois clairement en toi cette tristesse !
Il lui était difficile d’exprimer clairement ce qu’elle ressentait en regardant ce visage doux et bon. Kaz n’avait pas l’habitude de parler, trop souvent enfermée.
-Je ne suis pas comme toi ! Je sais qui je suis ! Je suis Kazuki, une fille insignifiante, une fille qui n’est pas à sa place dans cette réalité. Mais toi… sais tu seulement qui tu es ?
Kazu soupira. Pourquoi en était elle arrivée la, à cette conclusion ? | |
| | | Layla Elue d'Inalia, mémoire perdue...
Nombre de messages : 125 Age : 32 Localisation : Pourquoi, on me demande ? Emploi : Elue d'Inalia Pouvoir : Inalia : soigner les blessures, rendre la vie, contrôler la nature... Race : Mi Elfine Mi Katz Date d'inscription : 09/11/2007
Feuille de personnage Energie: (435/1000) Niveau: 10 Experience: (430/500)
| Sujet: Re: Le monde réel [ Pv Laÿla ] Jeu 17 Avr - 14:41 | |
| [ Youpii le Rp reprend =) ]
Lay, qui s'était approchée de la jeune femme, de peur qu'elle ne s'évanouisse, recula subitement. Quelque chose avait changé... Mais quoi ? Comme si son regard s'était transformé, son visage était devenu dur et froid. La jeune femme n'avait pas peur, mais craignait qu'un incident ne se produise. Elle recula d'un pas, vivement, mais essayant de se faire discrète. Au visage de son interlocutrice, celle-ci n'avait pas remarqué. Comme si elle était dans un autre état, un état qui la rendait menaçante, presque effrayante. La jeune femme face à elle versa une larme légère qui, descendant lentement le long de sa joue, continua sa course, toujours aussi lentement. Comme une capture d'image, elle avançait vers son but. Bientôt, elle atteint les lèvres. Cette jeune Elfe esquissa un mouvement pour l'ôter mais n'eut pas le courage de l'enlever, si bien que la perle salée glissa le long de son menton pour débuter une chute irréversible vers la poudreuse blanche et scintillante dans le léger soleil du matin. Elle s'écrasa, atterrissage douloureux pour une chose si minuscule, si insignifiante. Elle forma malgré tout un petit trou léger dans la neige blanche, créant une tâche plus foncée, comme si elle refusait que l'on oublie sa présence, comme si elle ne voulait pas que quelqu'un oublie que cette jeune femme l'avait versée. Mais Layla ne risquait pas de l'oublier. Elle ne comprenait pas pourquoi cette perle de tristesse avait quitté le corps de la jeune femme, elle voulait comprendre. Elle n'aimait pas voir les gens tristes, elle aiderait l'Elfe inconnue à tout prix. Elle ne savait même pas son nom mais, déjà, avait naquit pour elle une certaine compassion qui, pourtant, n'avait rien de comparable à de la pitié.
" Je ne faisais pas allusion à ça, tu l'avais parfaitement compris... "
Bien que cette phrase ait été prononcée sur un ton doux et gentil, Layla eut peur, soudainement, que son interlocutrice ne la prenne mal. Après tout, elle ne la connaissait pas, elle ne pouvait pas le savoir... En plus, son ton aurait pu être pris pour supérieur, elle détestait ça. Alors, elle regarda la jeune femme, essayant de lui montrer que ses intentions étaient très bonnes. Puis, elle parla, d'un ton qui semblait à la fois détaché mais impliqué. Mais, apparemment, c'est cette phrase là que l'Inconnue prit mal...
- Penses tu que te remplir la tête des problèmes des autres pourra t’aider à oublier les tiens ? Tu es naïve !
Lay baissa les yeux. Elle avait tellement raison... Elle avait horreur qu'on le lui rappelle. Elle savait parfaitement ce qu'elle faisait, elle avait l'habitude maintenant de rester noyer dans les problèmes des autres pour effacer les siens. Elle avait toujours fonctionné comme ça, c'était les autres avant elle, et elle continuerait encore longtemps, jusqu'à ce que ça ne fonctionne plus. Seulement, il n'y avait aucune raison que ça ne fonctionne plus un jour... Seulement, même elle ignorait ce que l'amour lui réserverait. Apparemment, la jeune femme reconnut qu'elle s'était emportée, elle le reconnut en silence. Elle parla alors, d'un ton plus calme, plus " reposé ".
- Te cacher derrière la douceur de tes traits ne sert à rien… D’habitude je ne suis pas bonne lectrice pourtant je vois clairement en toi cette tristesse !
Pas bonne lectrice... D'habitude alors. Parce que, sur ce coup là, elle avait raison. Mais peut-être que ça se voyait seulement sur son visage... Dans ses gestes, dans son caractère, dans toutes les choses qui faisaient qu'elle était elle. Mais... Si ça se voyait tant que ça, personne ne remarquait, à part Elle. Cette jeune femme étrange... Inconnue mais qui, déjà, lisait en elle comme dans un livre ouvert. Le temps que Layla réfléchisse, la jeune femme avait déjà enchaîné.
- Je ne suis pas comme toi ! Je sais qui je suis ! Je suis Kazuki, une fille insignifiante, une fille qui n’est pas à sa place dans cette réalité. Mais toi… sais tu seulement qui tu es ?
Lay ne savait pas quoi répondre. La première partie de sa phrase l'avait choquée, plus que la seconde. Elle ne comprenait pas... Personne n'est insignifiant. Tout le monde est quelqu'un pour quelqu'un. Cette chanson... Elle s'approcha et ouvrit la bouche. Les mots sortirent si bas qu'ils assimilaient le chuchotement.
" Je sais qui je suis... J'aimerai seulement être quelqu'un d'autre. "
Silence. Elle hésita quelques secondes avant de reprendre, sa voix était un peu plus assurée qu'auparavant.
" Tu ne peux pas dire que tu es insignifiante. "
Le chant sortit de ses lèvres, comme un murmure.
" Personne n'est personne... Personne non personne... On est toujours quelqu'un pour quelqu'un... " | |
| | | Kazuki Sôma Elfe d'Ernam
Nombre de messages : 12 Age : 35 Localisation : Dans la Lune Pouvoir : maitrise du temps Date d'inscription : 09/01/2008
Feuille de personnage Energie: (460/1000) Niveau: 1 Experience: (50/500)
| Sujet: Re: Le monde réel [ Pv Laÿla ] Ven 2 Mai - 15:07 | |
| Elle avait baissé les yeux ! Kaz n’arrivait pas à y croire, les trait du visage de la jeune fille perdirent un instant leur dureté, leur froideur, comme un masque qui tombe, pour afficher sa stupeur. Ses yeux s’agrandirent, devenant un peu plus clairs, sa bouche s’entrouvrit voulant rattraper ses paroles, faire marche arrière mais rien… Au lieu de sa elle réattaqua, ne laissant pas à la jeune femme en face d’elle le temps de réagir. Kazuki, eu l’impression d’être un monstre, pour qui ce prenait elle, pour juger ainsi cette personne. Elle qui se cachait dans son monde pour tout oublier ou plutôt pour tout changer, pouvait elle reprocher à cette femme de chercher à oublier ses problèmes au détriment des autres. La bonté qui se dégagé d’Elle, montrait clairement qu’Elle ne voulait que son bien, qu’Elle n’essayait que de l’aider. Quelqu’un pouvait il seulement l’aider ?... L’instant de surprise passé, Kaz reprit son masque. Un bien piètre masque puisque la jeune femme en face lisait en elle. Cette situation était étrange, presque comique, deux femmes cherchant à découvrir les problèmes de l’une de l’autre pour ne pas penser aux siennes. Deux êtres bien différent, cette femme, belle, douce, gracieuse, la gentillesse même et Kazuki froide, distante, égoïste, qui se rencontraient ici, dans cet endroit froid et beau, à leur image.
" Je sais qui je suis... J'aimerai seulement être quelqu'un d'autre. "
Kaz eut un sourire triste, elle avait renoncé depuis longtemps à vouloir être quelqu’un d’autre. C’était impossible, elle le savait. On est ce qu’on est, on ne se refait pas ! Elle resterait à jamais Kazuki, avec ce corps qu’elle détestait à causes des marques laissée par son père adoptif dans son dos, a causes de ses yeux presque noir et qui ont jadis étaient d’un bleu beau et pur. Oui, ils avaient été de cette couleur quand elle était avec Lui. Elle avait était belle et souriante, aujourd’hui elle était terne et froide.
-Etre quelqu’un d’autre ?... Un rêve ? … Tu as peut être raison, rêver montre que tu est encore en vie, que tu n’est pas une épave pourtant, bien souvent ils ne se réalisent pas, tu n’arrive même pas à les caresser du bout des doigts.
Elle ne le prononça pas mais, savait parfaitement qu’un rêve pouvait se réaliser. Oui, ce rêve créait en toi une illusion, une illusion bien douloureuse quand elle prend fin et elle avait eu l’expérience. Pour cette raison elle renonça à rêver et par la même occasion de vivre, non pas qu’elle voulait mourir…
" Tu ne peux pas dire que tu es insignifiante. "
Kazuki regarda la femme, surprise. Pourquoi ne pouvait-elle dire ça ? C’était la pure vérité, elle ne représentait rien dans ce monde, avec ou sans elle la terre continuerait de tourner. Elle ne connaissait personne donc personne ne regrettera qu’elle disparaisse. Elle aurait voulu répliquer mais la jeune femme se mit à chanter.
" Personne n'est personne... Personne non personne... On est toujours quelqu'un pour quelqu'un... "
Kaz aurait voulu éclater de rire, ou pleurer. Elle serrait les poings, cette chanson lui rappelait trop de souvenirs auxquels elle ne voulait y penser. Elle se rendait compte que son monde ne tournait qu’au tour de Lui et depuis que la jeune femme était apparue devant elle, Kazuki ne cessait de penser à Tsu, chaque minute, chaque seconde, il n’y avait que lui. Depuis qu’il était parti son monde ne tournait plus.
-Et si la personne pour qui j’étai quelqu’un n’est plus la, suis-je encore quelqu’un ?... Et toi, as-tu une personne pour qui tu es quelqu’un ?
[pas super, désolée] | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le monde réel [ Pv Laÿla ] | |
| |
| | | | Le monde réel [ Pv Laÿla ] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|